Zaatar, un mot pour signifier deux produits
Dans notre précédente publication , nous vous présentions le zaatar frais, une petite feuille arrondie de couleur vert clair et à l’aspect duveteux. Connu sous l’appellation “Origanum syriacum”, ce zaatar-là sert à préparer la reine des épices levantines : le zaatar, mélange d’épice. Oui, ils portent tous deux le même nom mais le second est celui que la plupart connaissent.
La composition du zaatar (mélange d’épices) varie d’une ville, d’une famille, d’une génération à l’autre mais la base reste la même : la feuille séchée et broyée, le sumac – une baie pourpre acidulée, ancêtre du citron – et le sésame torréfié.
« C’est la base ! », s’exclame-t-on d’Alep à Amman. Du pain, de l’huile d’olive et du zaatar. C’est le trio indéboulonnable d’une table levantine. Lors d’une émission, une cheffe israélienne l’avait même servi à l’Américaine Martha Stewart, surnommée « la papesse du bon goût », pour son premier voyage à Jérusalem. C’est dire si c’est un classique.